Psycho Santé Ginette Desfossés - Produits, offres, nouvelles

Actualités

Nouveau bureau de psychothérapie sur la rive sud

2013.08.02

Nouveau service pour la clientèle souffrant de douleur chronique....

Le stress et les sentiments négatifs augmentent la douleur...et de même la douleur entraine des sentiments de culpabilité et de honte.....

La psychothérapie aide à gérer ces sentiments de colère et de frustrations, à comprendre le rôle de l'exercice et la détente afin d'améliorer la qualité de vie....

Travaillant en partenariat avec le médecin, la psychothérapie aide fortement à réduire la douleur.....

Articles

La violence conjugale

2013.07.06

La violence conjugale

Saviez-vous qu'à chaque année la violence conjugale et intrafamiliale à Montréal se traduit par...
• 15 500 appels de service au Centre d'urgence 911 ?
• Représente 30% des crimes contre la personne ?
• Représente 15,1 % des homicides ?

La violence conjugale est de plus en plus dénoncée mais demeure encore un sujet tabou. Les victimes de violence vivent sous un régime de terreur tel qu’elles n’osent porter plainte de crainte de représailles. Les maisons d’hébergement pour victimes de violence conjugale débordent de ces femmes et leurs enfants. Il y a donc un besoin urgent de se pencher sur les besoins de celles-ci.
Bien que ce soit en plus grande partie les femmes qui sont victimes de violence conjugale, les études tentent de démontrer un nombre important d’hommes subissant le même sort. La violence conjugale est un moyen choisi par un conjoint, pour imposer sa volonté et gagner du pouvoir sur sa partenaire. Elle constitue la forme la plus fréquente de violence envers les femmes.
La violence est un concept insidieux. Le cycle de la violence s’installe donc lentement au sein du couple. La violence se cache derrière plusieurs façades. De la violence physique à la violence psychologique et verbale en passant par les agressions sexuelles et le contrôle des finances personnelles, les formes d’agressions sont nombreuses et demeurent souvent inconnues de l’entourage.

Violence psychologique
intimidation - humiliation - terroriser - maintenir dans l'isolement.

Violence verbale
insultes - les mots qui blessent.

Violence physique
bousculer - gifler - donner des coups.

Violence sexuelle
relations sexuelles non désirées

Violence économique
contrôle du budget - refus de donner de l'argent à l'autre


Il est prouvé que la violence conjugale suit invariablement le même cycle ; escalade de tension, explosion de violence suivie d'une accalmie. Ces épisodes finissent par être de plus en plus rapprochés et de plus en plus violents. Il faut briser le cycle de la violence le plus tôt possible


Ce cycle, qui est mis en place et orchestré par l'agresseur, permet à celui-ci de maintenir sa domination sur sa conjointe. Dans une relation conjugale marquée par la violence, ce cycle se répète plusieurs fois et s’accélère avec le temps.

PHASE 1 : Climat de tension
L’agresseur a des accès de colère, menace l’autre personne du regard, fait peser de lourds silences.
La victime se sent inquiète, tente d’améliorer le climat, fait attention à ses propres gestes et paroles

PHASE 2 : Crise
L’agresseur violente l’autre personne sur les plans verbal, psychologique, physique, sexuel ou économique.
La victime se sent humiliée, triste, a le sentiment que la situation est injuste.

PHASE 3 : Justification
L’agresseur trouve des excuses pour justifier son comportement.
La victime tente de comprendre ses explications, l’aide à changer, doute de ses propres perceptions, se sent responsable de la situation.

PHASE 4 : Lune de miel
L’agresseur demande pardon, parle de thérapie ou de suicide.
La victime lui donne une chance, lui apporte son aide, constate ses efforts, change ses propres habitudes. C’est lors de cette période de lune de miel que les femmes retombent dans le panneau, pardonnent et restent.

Les conséquences de la violence sont nombreuses :

Pour la victime: être blessée, anxieuse, déprimée, malade. Avoir toujours peur, perte de l'estime de soi et de la confiance en soi, manque de concentration.
Pour les enfants: être agressif, déprimé et avoir des problèmes à l'école.
Pour la famille: les relations entre les membres de la famille ne sont pas harmonieuses et les membres de la famille sont isolés.

La violence conjugale post-séparation

Qu'est-ce que la violence conjugale post-séparation?

La violence post-séparation, c'est toute forme de violence (sexuelle, psychologique, verbale, économique, et physique) exercée par un ex-mari, un ex-conjoint ou un ex-partenaire après la séparation1.

Elle peut être exercée par l'ex-conjoint ou par les enfants agissant sous l'influence de celui-ci.

Non à la violence...TOUJOURS

La douleur chronique

2013.07.06

La douleur chronique
La douleur chronique est une affectation physique de plus en plus courante. La douleur ne fait aucune discrimination de nationalité, de rang ou de sexe. Elle frappe avec la cruauté d’un tyran, un ennemi. Au milieu de la vie, en pleins plaisirs, au cœur des amis….sans craindre le soleil du jour ni le silence des nuits. C’est le pire fantôme qui puisse exister.
La douleur est nécessaire au corps humain…Ainsi lorsque nous sentons la chaleur du rond de la cuisinière, nous enlevons notre main. Elle nous avise aussi d’un malaise plus grave du corps. Cependant, lorsque la douleur ne disparait pas et qu’elle s’installe dans le corps pour plus de 6 mois et qu’aucun traitement médical ne peut guérir la maladie, on parle donc de douleur chronique.
Plus de 1,5 million de québécois ; 1/5 homme et ¼ femme souffrent de douleur chronique et 1/10 enfant. Ce sont bien sûr les chiffres connus, nous pensons que le bilan serait encore plus large puisque plusieurs personnes ne consultent pas dans les cliniques de la douleur.

Les principales maladies causant des douleurs chroniques sont la lombalgie (mal de dos), les migraines, Les vertèbres, les articulations, l’arthrite et l’arthrose, les douleurs fantômes, côlon irritable, la fibromyalgie et bien d’autres.
La douleur chronique apporte plusieurs conséquences handicapantes physiquement : difficulté à bouger, à marcher, à se lever…mais également plusieurs symptômes psychologiques : trouble du sommeil, de l’humeur, état dépressif, fatigue….et des symptômes émotionnels et relationnels : idées suicidaires, sentiment de honte et culpabilité, crise de couple et de famille.
Le rôle du psychothérapeute est essentiel dans le traitement de la douleur. L’équipe doit travailler en concertation  et en partenariat avec le patient afin de viser le même objectif soit d’améliorer la qualité de vie du patient.
Le psychothérapeute verra à bien évaluer la perception de la douleur chez le patient, son intensité, sa durée, ses moments de répit, la médication prescrite mais également à explorer la motivation à gérer cette douleur. Le psychothérapeute pourra ainsi travailler en collaboration étroite avec le patient pour apprendre à gérer la douleur par des exercices de relaxation, d’auto-hypnose , de gestion de la frustration visant la reprise de l’autonomie.
Il pourra également explorer les sentiments de honte, culpabilité et la faible estime de soi ; une personne aux prises avec la douleur doit souvent quitter son travail et se sent impuissant et inutile. Il devient important de travailler à se redécouvrir même avec la diminution des capacités.


Un nouveau mode de vie sera proposé incluant l’exercice afin de ne pas empirer la situation. L’inactivité physique augmente la peur de bouger et devient un cercle vicieux. Une bonne alimentation facilitera également l’amélioration de la qualité de vie ; le chocolat ou le café étant contre indiqués dans les cas de migraine par exemple.

Alors il est donc nécessaire de consulter son médecin afin d’obtenir une médication adéquate et entreprendre une psychothérapie afin de trouver les stratégies pouvant améliorer sa qualité de vie.
Association québécoise de la douleur chronique AQDC